Aréquipa et l'expérience Misti

Publié le par Del & Dan

Il est toujours temps de vous raconter nos péripéties sud américaines…

Nous étions donc arrivés au mercredi 4 juillet, on se remet de nos émotions du Machu.

Après une très bonne nuit dans le bus (!), nous mettons les pieds à Arequipa. On trouve un hostel (Santa Catalina) depuis la gare des bus où le gars arrive presqu’à nous refourguer ses excursions… Mais non Monsieur, c’est juste pour avoir les renseignements (ps de Dan : bon, au final, on ira quand même en excursion par son agence) !

Accompagnés d’Eric et Karima, on s’installe dans nos chambres doubles et nous partons ensuite à la découverte de cette ville réputée pour être l’une des ou la plus belle du Pérou (la 2ème plus importante après Lima). Pour situer un peu,  elle se trouve à 2300m d’altitude et dans un oasis de verdure au pied du volcan El Misti (qui ressemble au monde Fidji au Japon apparemment), c’est pourquoi les Aymaras l’ont appelé Arequipa qui signifie « l’endroit derrière la montagne pointue ». Les bâtiments coloniaux construits de lave blanche nous séduisent directement, la ville est bien mise en valeur et malgré les nombreux tremblements de terre auxquels elle a déjà du faire face, elle s’en sort vachement bien ! Les patios avec les fontaines au milieu, les maisons blanches et quelques unes colorées, les gravures sur les façades… ça promet de belles choses. La plaza de Armas quant à elle, ne doit rien envier au reste, avec sa cathédrale qui occupe tout un côté et qui fait plus de 100 m de long. Les 3 autres côtés sont bordés par des bâtiments aux belles arcades. Bref, on aime le décor !

On se rend au marché pour y manger, tout d’abord c’est typique et puis pour les petits budgets, il n’y a pas mieux. Eric et Karima nous trouvent un super stand de méga tartes aux fruits. Un vrai délice ! On mangera quelques plats nationaux (rocotos rellenos (poivrons farcis), papas rellenas (patate farcie aux oignons), viande, ceviche…).

On tente de téléphoner à Léandro, le filleul de Dan, car aujourd’hui, il fête ses 2 ans, mais nous ne l’aurons pas  au bout du fil L.

Vers 12h, on se retrouve avec Chef et Lola… et on réfléchit aux plans des prochains jours. On a tous  un programme et des envies similaires mais avec un timing différent… bonjour la prise de tête à 6 !!!

L’après-midi sera rythmées par les questions et les « et si on faisait ça et puis ça ». A vrai dire, difficile de choisir entre le Canyon de la Colca, de Cotahuasi et l’ascension du volcan le Misti. Après quelques allers retours… Eric et Karima optent pour Cotahuasi et nous partirons à la découverte du fameux Misti  avec nos 2 compères namurois !

Le temps de chercher une agence potable, il est déjà l’heure de manger…et c’est autour de 4 bonnes pizzas qu’on se retrouve tous les 6. Le serveur nous en fera voir de toutes les couleurs, mais qu’importe, l’important c’est d’être ensemble. On recroisera par hasard les 3 parisiens de l’Auberge Nomade en Argentine à Tafi.

Il est temps d’aller dormir, les nuits précédentes n’ont pas été très réparatrices et surtout pas la dernière ! Et demain, c’est l’ascension d’une montagne qui nous attend !

Jeudi, 5 juillet

C’est à 8h15 que le pick up vient nous chercher pour démarrer ces 2 journées de folie. En gros, aujourd’hui, nous montons de 2500 m à 4000m, et demain, nous montons, si possible, jusqu’à près de 6000 m d’altitude !

Après 1h de jeep bien secouante, nous nous armons de nos sacs remplis d’eau (5 litres chacun), de bouffe (enfin, si Dan n’avait pas laissé notre garde-manger pour les 2 jours à l’agence, oui on aurait porté notre nourriture aussi !), nos sacs de couchage pour le froid extrême, nos tentes, nos crampons et nos piolets.

Nous sommes avec 3 autres français et 2 guides bien sympas au départ mais moins plus tard.

On démarre donc l’ascension après s’être rendus compte qu’on avait oublié nos vivres, les autres nous rassurent et nous disent qu’ils ont assez pour partager, je tue Dan du regard et c’est parti !

Le paysage est déjà magnifique, il fait beau…tout va bien !

4-5h plus tard on arrive « déjà » au campement, le vent commence à bien souffler et le soleil descend vite (c’est l’hiver ici et en plus on n’est pas très loin de l’équateur, les journées ne sont pas longues), Dan et le guide montent notre tente* (voir en bas de l’article pour la blague du campeur). On s’habille chaudement, la température descend à une vitesse folle…et on a déjà le souffle court. On regarde froidement le coucher du soleil qui est un spectacle magnifique, on en a peu vu des comme ça ! Il faut dire qu’on est monté à pic sur la face sud du volcan et qu’on surplombe la ville de 1500 m. Du coup, la vue sur la ville qui s’illumine est bien flashante.

Gelés, on se réfugie dans notre tente. On essaie de se réchauffer… le vent souffle et fait descendre encore plus la température déjà bien sous la barre des 0° !

Les guides nous apportent de la soupe et des pâtes, ils ont eu du mal à les cuire avec ce vent. On déguste cela dans nos sacs de couchage et on se « met au lit ».

Le vent est impressionnant, le froid est glaçant…mon sac de couchage est chauffant, mes pieds reprennent des couleurs. Quant à Dan, son sac ne le réchauffera pas beaucoup !

C’est une mini nuit très agitée qui suivra…la tente qui est prête à s’envoler, le lit pas confortable pour un sou, et pour couronner le tout, debout à …2h du matin !

On sort de notre tente avec nos 15 minutes de sommeil dans les pattes, toutes les couches possibles et…une vue magnifique sur la ville et tous les alentours ! Waouww !

On prend un « petit dèj » fait de maté, pour l’altitude et la force, et quelques tranches de pain.

Vers 3h, on redémarre l’ascension de ce fameux volcan ! Dès le début, c’est difficile, il fait noir, on se suit en file indienne avec nos lampes frontales, limitant nos efforts et nos paroles, épargnant la moindre bouffée d’oxygène.

Le lever du soleil est spectaculaire aussi, on en profite moins dans l’effort, mais mes nombreuses haltes m’aideront à les contempler. Les pieds et les doigts sont gelés, l’effort est très rude, la pente est raide et n’en finit pas et le vent de face souffle toujours !

C’est vers 7h qu’une bonne partie du groupe, 5 sur 8, décident de faire demi-tour. Certains ont les pieds gelés, d’autres n’arrivent pas à respirer, on a vraiment tous du mal. En plus, les guides ne sont pas encourageants, on peut même dire qu’ils sont décourageants ; les conditions sont plus difficiles que la normale. C’est bien notre bol ça, comme si la montée n’était pas suffisamment hard, il faut que la météo soit « défavorable ».

Dan, Christian et moi tentons de continuer… je n’y crois pas trop, et je craque plusieurs fois, les larmes aux yeux. Dan me fait avancer toujours un peu plus haut. Il doute aussi, je pense, à certains moments (Non, non). On se grée des pauses, les 2 autres sont partis devant, on essaie de suivre le bon chemin. A plusieurs reprises, je suis prête à descendre… je suis vraiment à bout de force.

Dan m’entrainera avec peine jusqu’à la partie enneigée bien bien raide, où il faut chausser les crampons pour atteindre le sommet. J’ai déjà dépassé largement mes limites et je suis dans un état second. On devrait abandonner si près du but ? je ne sais pas, je ne peux plus réfléchir mais Dan y croit et ne lâchera pas l’affaire ! Il va au-delà de ses forces mais est déterminé à franchir le sommet.  

On cramponne…et on y va ! Le guide redescend avec Christian et nous attend pour qu’on monte voir le premier cratère (on aura soit disant pas le temps de se rendre au 2ème qui est un peu plus éloigné sur le sommet) !

Le guide nous presse et n’a pas l’air content qu’on y soit arrivés ! Salaud !

Qu’importe, c’est dans un drôle d’état qu’on effectue nos derniers pas jusqu’au sommet…

Clic, clac… on profite quelques secondes, on prend 2-3 photos et le guide nous presse pour redescendre…

On fait super gaf’ en descendant car la pente est si raide que si on glisse sur la neige… pas moyen de s’arrêter. C’est de la chute libre. Pas moyen de s’en sortir.

On déchausse les crampons et on rejoint l’énorme rivière naturelle de laves qu’on utilise comme un toboggan. Une descente en faisant des pas de géants dans le sable noir nous attend…ou alors sur les fesses J

On arrive au campement vers 12h30 où les autres nous attendent…nous sommes vraiment sur une autre planète, aussi bien physiquement que mentalement. On est super fiers et contents de nous, on est allé au bout de même… Après 10h d’efforts, je pense que c’est mérité !

Un énorme challenge a été relevé, avec une difficulté insoupçonnée dans un endroit magnifique. C’est sur, ce Misti on n’est pas près de l’oublier ! Il est désormais l’expérience la plus difficile de toute ma vie…

Retour au monde réel péruvien, à la chaleur et à une altitude convenable… Arequipa, une douche chaude, une chambre et un lit, … (ces foireux de péruviens n’avaient pas réservé notre chambre comme prévu, et ils nous ont bien énervés, surtout qu’on était morts en rentrant. On a eu après moulte discussions, une chambre double avec SDB privée ;))

On se grée une crêperie française pour fêter notre victoire !

Samedi, 7 juillet 2012

On se donne le week-end pour recharger nos batteries ! Après tout, nous aussi on a droit a des jours de congé J

On profite de la journée en commençant par une semi grasse mat’ stoppée à 11h par nos chers péruviens qui nous chassent de la chambre pour nous mettre dans une autre.

On part faire un tour et notre ventre nous crie vite famine. On s’arrête dans une cevicheria, on commandera un bon céviche et des « chicharons » de fruits de mer. Miam !! top délice !

On flâne dans les rues, les patios, on parle avec des jeunes vendeurs d’artisanats (bijoux, des brésiliens et un péruvien), on ira sur un pont aux alentours de la ville mais on n’ira pas beaucoup plus loin nous rappelant des dangers dont les autres routards et voyageurs nous ont mis en garde…

On finira notre aprèm dans un magasin indien où on ne se lassera pas d’essayer des foulards et des écharpes. On profitera d’ailleurs de l’occasion pour ramener des cadeaux à nos mamans.

On rentre se changer et se reposer et on se dit que ce soir on veut goûter un bon resto péruvien…après moultes recherches et réflexions on se dit que c’est quand même cher 15 euros pour un plat…et c’est au chinois qu’on terminera ! JQuelle affaire !

On profite de notre dernière soirée arequipéenne dans une ambiance musicale…

Dimanche, 8 juillet 2012

On se lève et on refait notre sac pour la millième x. Quand on est partis 2 jours faire l’ascension du Misti, nous avions laissé nos sacs et nos sacs poubelle remplis d’affaire, à l’hôtel, rebelote aujourd’hui,  on compte bien profiter de cette journée, notre bus ne part que ce soir. C’est en dehors de la ville que nous décidons d’investiguer. Un petit micro bus nous y emmène, nous arrivons sur une jolie place toute calme (pas grand monde, il n’y a pas qu’à Wdt que c’est mort le dimanche). On visite et on observe la super vue qui surplombe la ville. Nous partons à la recherche de 2-3 resto réputés. On tombe sur un qui ne nous inspire pas beaucoup…On marchera encore plus d’une demi-heure, et on arrive au restaurant choisi (laissant derrière nous un super restaurant basé sur le poisson…l’autre a intérêt à être bon). Dan choisit LE plat traditionnel, le CUY, un espèce de ragondin (un espèce de cochon d’inde ou un gros rat) ENTIER (avec sa gueule ouverte et ses pattes) frit…bref, un truc hard. Pas mauvais au final !!! Moi je suis plus traditionnel, de magnifiques morceaux de porc servis avec du gratin. Bref, un resto comme rarement on s’est fait ces derniers mois… le tout arrosé d’une ENORME cruche top délicieuse de limonade maison. Un petit gosse ne nous loupe pas, il pleure tout le long du repas…tu vois, au final, on est pas encore prêts de devenir parents. Les 3 femmes qui s’occupent du chiard ne semblent pas troublées par ses cris, puis au bout d’une heure décident de l’asseoir seul sur le siège arrière de la voiture garée devant…

Une petite balade digestive…et on remonte au point de vue. La glace au fromage en guise de dessert et c’est parti…on reprend un micro jusqu’à la gare des bus. On traversera encore bien des quartiers et des visages typiques…je shooterais de photos si seulement ça n’était pas si mal vu ici…

Réservation de nos billets pour le soir…petit surf sur le net à l’hôtel et un petit Mc Do. Un taxi passe nous prendre et nous amène au terminal. Ca y est, un gros coup de blues m’envahit…on commence sérieusement à décompter, et à dire « au revoir »  à l’Amérique du Sud.

On embarque dans notre «bus de cross » …direction Ica. Cette nuit fut encore mémorable à tout jamais, entre le bruit insupportable du dvd fini mais pas éteint, le pilote de rallye qui nous sert de chauffeur et ces longues heures dans ce bus…on n’oublie pas où nous sommes J

Lundi, 9 août 2012

C’est vers 8h qu’on débarque à Ica, d’abord le chauffeur nous laisse comme 2 malheureux (enfin, 4 car un couple d’allemands n’est pas descendu à Nazca, l’arrêt précédent) au bord d’une grand route…après lui avoir demandé, il nous emmène tout compte fait à la gare des bus.

On réfléchit à ce qu’on fait…rester pas rester ? Cette ville ne nous inspire pas, il fait tout gris en plus, on essaie de trouver les taxis « safe »… on en choisit un qui nous emmène à Huacachina, mini village réputé pour son oasis en plein désert de sables et ses énormes dunes ! Impressionnant d’ailleurs la transition, nous voilà à présent face à une montagne de sable alors qu’on se les gelait au sommet du volcan quelques jours plus tôt….

Il nous laisse dans la rue principale (y en a qu’une en fait, et elle fait le tour de l’oasis autour duquel est implanté le village). On est bien contents car on se sent un peu en vacances et la vie à l’air d’être relax partout, on fait 2-3 guesthouses et on choisit le plus intéressante.

Une nuit avec l’excursion en buggy comprise.

Programme de la journée : Sieste, Petit dèj au bord du lac, Promenade autour de l’oasis avec ses dunes qui nous entourent,…

Et pour couronner le tout, une « balade » en buggy dans les énormes dunes ! Alors là, on ne savait pas à quoi s’attendre, mais que de sensations ! Le conducteur se faisait un Paris-Dakar tout seul et prenait son pied à nous faire grimper les dunes quasi à la verticale et redesendre une fois arrivé au bord…c’était génial !!!

On s’est arrêté au-dessus de 2-3 énormes dunes et là on n’a sorti les planches de sandboard… sur le ventre ou sur les pieds (ou sur les faces), on s’est fait quelques bonnes descentes !

Un touriste israélien s’est bien planté (il est descendu où c’était pas conseillé), il avait du sable plein les yeux… à cause de ce tout beau, on a raté le superbe coucher du soleil au milieu du désert !!!!!!! Toujours les mêmes… bref, on arrive donc pour voir la fin du coucher et on repart à toute allure encore et cette fois ci dans le noir ! Super expérience…

On rentre à l’hôtel, on remarque en voulant laisser un pourboire au conducteur que Dan a perdu sa tune dans ses poches…et que des poireaux de français étaient en train de prendre une douche dans NOTRE salle de bain…sans gêne les gars !

Allais c’est pas grave, on a bien profité de notre journée…un bon petit burger le soir dans l’hôtel et au lit.

Mardi, 10 juillet

Réveil cool…on refait nos sacs et on cherche un moyen de nous rendre à Ica pour reprendre un bus en direction de Lima.

On mange au Banana hotel un petit dèj de compèt et on repart, après une petite balade digestive avec un taxi jusqu’à Ica.

6h de bus nous attendent… Lima nous fait peur, on n’en a pas entendu beaucoup de belles choses, alors arriver le soir c’est encore pire. On regarde 2-3 films dans le bus (dont le Petit Nicolas…c’est pas mal en espagnol aussi J) et on arrive dans cette immense ville.

A la gare des bus, une agence de taxi nous conseille d’aller dans un autre quartier qu’à Miraflores où on a réservé… on décide d’aller quand même et c’était bien chouette… malgré que le chauffeur fera tout son répertoire pour nous trouver un hôtel moins cher (on lui a rien demandé), on restera la cette nuit. On part, malgré notre appréhension, manger à l’extérieur…ça a l’air plutôt tranquille…on se trouve un petit endroit pour manger et on continue à marcher et au fur et à mesure, on arrive au point de la côte le plus animé, à Largomar, un grand centre commercial à ciel ouvert, avec restos, glaciers, magasins, ciné, bar etc. Cette partie de la capitale est bien loin des traditions Inca du reste du pays, on se croirait presqu’aux Etats-Unis dans certains quartiers. Largomar se trouve en fait en hauteur par rapport à la côte, on se trouve en haut d’une falaise faisant plusieurs dizaines de mètres. Assez magnifique la vue, malgré le noir et la brume bien connue à Lima pendant l’hiver. On s’y perd un peu et on décide de repartir à pieds et d’attraper un bus en passant. Chouette balade et Lima nous surprend très positivement ! On adore…

On passe une bonne nuit dans notre super chambre double et le matin, on apprend qu’on ne peut pas rester une 2ème nuit…on refait nos sacs et on repart à la recherche d’un hôtel plus loin.

Une x réinstallé, on se mange un petit menu à 3 euros et on saute dans un bus pour découvrir le centre de Lima, plus péruvien disons, au style toujours ultra colonial (puisque ce sont les Espagnols qui l’ont bâti aux 16ème siècle). Assez sympa, on se fera une bonne balade sur les grandes places, dans les petites rues, dans les nombreux bazars et c’est crevé qu’on rentrera à l’hôtel.

Petite pause d’une demi heure et on repart pour un autre quartier réputé pour être calme et romantique. On arrive et on fera tous les restos pour trouver un qui nous plait à un budget raisonnable. On choisit un endroit où l’on mange sur le balcon, qui offre une super vue sur les toits et falaise… je prends une soupe aux scampis et Dan des pâtes. Avec l’inlassable cruche de limonade maison.

Ça  passe trop vite, demain matin, on reprend déjà un taxi pour l’aéroport pour nous rendre à Sao Paulo, au Brésil ! Décidément, la fin de notre aventure approche et on ne ressent même plus l’excitation d’arriver dans un nouveau pays. Enfin, relativisons, car le Pérou a été une étape fabuleuse et riche en émotions ; le tout sans mésaventure et désagrément, bref que du bon !

*Quelle est la différence entre un rappeur et un campeur ?

Le rappeur, il nique sa mère ; le campeur, il démonte sa tente ;-) ça, c’est cadeau…

Publié dans Pérou

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R
Un grand merci pour le récit.
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